Titre : Les filles de l’ouragan
Auteur : Joyce Maynard
Titre original : The Good Daughters
Traducteur : Simone Arous (Anglais)
Éditeur : Philippe Rey
Date de publication : 2012
Nombre de pages : 330
Quatrième de couverture :
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes.
Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée.
Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche.
Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir.
Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, ce récit suit les itinéraires personnels de deux « sœurs de naissance », des années 1950 à aujourd »hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s »entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte – les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé – et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence.
Ce que j’en pense :
La dent dure et moi avons lu récemment Long week-end et avons décidé de lire en commun un autre roman de cet auteur. Notre choix s’est porté sur Les filles de l’ouragan, vous pouvez lire son avis ici.
Ruth Plank et Dana Dickerson sont sœurs d’anniversaire, elles sont nées toutes les deux le 4 juillet 1950 (Joyeux anniversaire les filles !), dans une petite maternité du New Hamsphire, neuf mois après un ouragan de grande ampleur. Elles grandissent dans des familles que tout oppose. Les Plank sont fermiers et conservateurs, leur vie est régie par la religion. Les Dickerson sont bohèmes, ce sont des artistes qui se cherchent. Néanmoins, les deux familles souhaitent que les sœurs d’anniversaire restent en contact.
J’ai adoré suivre la vie de Ruth et Dana de leur naissance en 1950 à nos jours. Le livre s’organise en chapitres courts qui donnent alternativement la parole à chacune. Ainsi on les suit dans les moments les plus importants de leur vie sur fond d’histoire des Etats-Unis, la guerre de Vietnam, Woodstock, l’assassinat de Kennedy…
Ruth et Dana sont différentes et on s’aperçoit rapidement que chacune ressemble plus à la famille de l’autre qu’à sa propre famille. On devine donc assez vite le secret qui réunit ces deux familles, il m’avait d’ailleurs été susurré à la lecture de la quatrième de couverture. Au début, j’ai trouvé vraiment dommage de révéler la fin du roman dés la lecture du synopsis mais ce roman est bien plus que la révélation d’un secret de famille. Ces deux jeunes filles qui deviennent femmes sont différentes comme je l’ai dit plus tôt mais elles ont aussi beaucoup de points communs. Elles doivent grandir avec le sentiment de ne pas être aimé l’une de sa mère, l’autre de son père, elles sont fortes, indépendantes, libérées. Il m’est impossible d’en préférer une tellement toutes deux m’ont paru très vite sympathiques.
C’est le second roman de Joyce Maynard que je lis et j’apprécie beaucoup sa plume. Elle écrit avec délicatesse et arrive à passionner le lecteur par des vies somme toute ordinaires, faites d’amour, de joie, d’abandon et de solitude. Elle nous conduit vers la simplicité, vers l’essence même de la vie et j’ai été séduite.
Livre lu dans le cadre du challenge :
# La plume au féminin – Chez Opaline