Retour à l’état sauvage – Kévin Iacobellis

retour--ltat-sauvage.jpg    Titre  : Retour à l’état sauvage
    Auteur : Kévin Iacobellis
    Titre original : –
    Traducteur : –
    Éditeur : Bookelis
    Date de publication : 2013
    Nombre de pages :  120
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Quatrième de couverture :

Un matin, je me suis réveillé avec une drôle d’idée, celle de retourner dans la nature. Je n’avais plus envie de mener cette vie d’homme d’affaires, ça m’emmerdait. J’en avais marre d’être matraqué de publicités mensongères et de vivre dans un environnement industrialisé et parsemé de stupidités. Je voulais changer mon train quotidien, le rendre plus serein. Alors, j’ai plié bagages et je suis parti seul pendant une semaine en Amazonie. Mon objectif était de camper pendant un certain temps dans la forêt tropicale, pour découvrir les richesses et déconner un peu avec les autochtones. Je n’imaginais pas que je n’allais plus jamais quitter l’endroit.

Ce que j’en pense :

Dans un premier temps, j’aimerai remercier Kévin Iacobellis pour m’avoir offert cette nouvelle.

Nous sommes le jour de Noel, Luca discute avec sa femme de leurs prochaines vacances. Il veut aller camper pour se rapprocher de la nature. Sa femme préfèrerait partir comme chaque année dans un hôtel de luxe à l’étranger. Ils décident donc d’en parler à leurs invités lors du repas festif, tout le monde trouve ca insensé. C’est pourquoi, Luca décide de partir seul passer une semaine dans la forêt amazonienne. Il ne s’imagine pas que cette expérience va radicalement changer sa vie.

Luca est un homme qui partage sa vie entre sa femme et ses deux garçons adorés et son travail comme directeur de magasin. Abusé par ce monde mercantile et mensonger, il cherche à l’occasion des vacances une vie simple loin de son train-train quotidien. Qui n’a jamais pensé à faire cette même expérimentation le temps d’une semaine ?

Le style narratif de Kévin Iacobellis est très oscillant. Il alterne des phrases subtiles construites de mots délicatement choisis, on approche même la poésie quand il décrit la forêt et des phrases très (trop) proches du langage parlé avec un vocabulaire populaire ou familier. La description de ces compagnons de voyage ou des autochtones est plus que gratinée.

Dans cette nouvelle, l’auteur développe des idées intéressantes qui manquent malheureusement un peu de profondeur et d’originalité.