Le bleu est une couleur chaude

   105635_c Titre  Le bleu est une couleur chaude
    Scénario : Julie Maroh
    Dessin : Julie Maroh
    Traducteur : –
    Éditeur Glénat
    Date de publication : 2008 (Edition lue: 2013)
    Nombre de pages  156

 
 
 
 
 
 
 
Ce que j’en pense :

Après être allé au cinéma voir « La vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, qui m’avait profondément ému, je m’étais promis de lire la bande dessinée qui avait inspiré le film, à savoir « Le bleu est une couleur chaude » de Julie Maroh. Le père Noël a du m’entendre, car j’ai eu l’heureuse surprise de trouver la BD au pied du sapin cette année.

Evidemment c’est toujours difficile d’aprécier un livre (ou une BD en l’occurence) après avoir vu son adaptation au cinéma car notre lecture est biaisée en permanence par des images du film qui nous reviennent à l’esprit…

Julie Maroh nous emmène donc dans l’univers d’une jeune lycéenne, Clémentine (Adèle dans le film) qui se cherche, et qui en rencontrant Emma, jeune étudiante des beaux arts aux cheveux bleus flamboyants, trouvera un sens à sa vie.

Le film mettait surtout en avant avec force une histoire d’amour, de l’excitation des premières rencontres aux disputes violentes et à la séparation. Le scénario de la bande dessinée lui, insiste beaucoup plus sur le regard des autres (les amis, les parents) sur cet amour homosexuel entre Clémentine et Emma. Même si certaines planches de la BD sont repris quasiment trait pour trait dans le film, le scénario diverge cependant puisque le film finit par une note d’espoir, contrairement à la BD où l’on sait dès le début que Clémentine n’est déjà plus de ce monde.

Concernant les dessins, nous sommes dans un univers presque monochrome, parsemé de ci de là de quelques éléments de couleur, et notamment la chevelure bleue d’Emma qui hante Clémentine…

Au final, je pense que j’aurai mieux apprécié la bande dessinée, si je n’avais pas vu « La vie d’Adèle » avant, car le génie d’Adbdellatif Kechiche dans sa façon de mettre en scène donne une force monstrueuse au film, que l’on ne retrouve pas dans la bande dessinée. C’est cependant une bande dessinée que je prendrai plaisir à relire de temps en temps, et elle a le mérite de raconter en un seul tome une histoire complète.

Lu dans le cadre du challenge : La plume au féminin 2014 

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