La maison de Róza – Hubert Klimko

9782253129714-T    Titre  : La maison de Róza
    Auteur : Hubert Klimko
    Titre original : Dom Róźy , Krýsuvík
     Traducteur : Véronique Patte  (Polonais)
    Éditeur : Le livre de poche
    Date de publication : 2011
    Nombre de pages :  220
 
 
 
 
 
 
 

Quatrième de couverture :

Œuvre bouleversante sur l’exil, l’amitié, la vieillesse et la solitude ; ballade nordique du bonheur simple et de la douleur : avec La Maison de Róza, Hubert Klimko nous livre un roman à deux entrées dont l’intime concordance se révèle peu à peu. Un jeune émigrant polonais est embauché dans une maison de retraite où il fait la connaissance d’une vieille dame aveugle, Róza. Une rencontre qui change sa vie… Bien des années plus tôt, un homme a défié Dieu et décidé que son bonheur ne dépendait que de lui. Il s’est marié, a bâti une maison, a vu naître ses deux filles, Róza et Karitas. Et la tragédie a frappé.

Ce que j’en pense :

Ce roman est découpé en deux nouvelles :

La première nouvelle est un peu triste mais réaliste sur la solitude et l’enfermement mais avec des mots d’une infinie tendresse et le regard amusé  et amusant d’Hubert Klimko.

Hubert est en immigré polonais (Hubert / polonais ( ?) Est ce une œuvre autobiographique ? ) qui rejoint l’Islande avec femme et enfant. Il trouve du travail dans une maison de retraite (Hubert Klimko a lui même été infirmier dans une maison de retraite ( ?)). On recherchait des gens énergiques, honnêtes, ponctuels, sincères, travailleurs, patients, dévoués et affectueux et il a été engagé. On se rend rapidement compte que la plupart du personnel ne possèdent pas toutes ces qualités.

Il faut voir la maison de retraite comme un microcosme de la société islandaise.

Les chapitres de la première nouvelle de ce roman découpent cette société en deux parties. La maison qui accepte Monsieur et Madame Tout le monde et la maison de Róza où les pensionnaires sont triés sur l’épaisseur de leur portefeuille. Hubert, notre héros, fréquente successivement ces deux endroits et nous dépeint leurs vices et leurs travers en nous présentant tour à tour ces « petits vieux » et le personnel.

Tout au long de la lecture, on s’étonne de ne pas rencontrer Róza, elle nous est finalement présentée et c’est elle malgré sa cécité qui va éclairer l’infirmier.

Le ton de la seconde nouvelle, sans être plus gaie, est plus simple, plus rudimentaire. Le héro, Tómas, est un jeune homme orphelin de père et de mère qui se construit une vie sous le regard de Dieu. J’ai beaucoup aimé cette seconde nouvelle et son héro. Un héro simple et efficace, il ne se pose pas de questions et tout (presque tout) lui réussi.

Il y a évidemment un lien entre ces deux nouvelles que vous découvrirez en ouvrant la maison de Róza.

David Foenkinos dit « Il faut lire Hubert Klimko avant de partie en Islande, tout comme on lirait Kerouac avant le Grand Ouest ». Alors lisez-le et faites vos valises.

 

Ce livre entre dans le cadre du  challenge des 170 idées – Chez Helran

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