Auteur : Pascale Roze
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Le Livre de poche
Date de publication : 1998
Date de la première publication : 1996
Nombre de pages : 186
Quatrième de couverture :
Okinawa, avril 1945 : un kamikaze endommage le cuirassé américain Maryland. Des années plus tard, Laura Carlson, qui vit à Paris auprès d’une mère dépressive, a toujours dans les oreilles le sifflement insoutenable de l’avion suicide plongeant en piqué. Même si elle ignore tout ou presque de son père, officier à bord de ce bateau… Elle découvrira la vérité. Mais rien – ni de brillantes études, ni l’amour du jeune musicien qui compose pour elle une de ses premières oeuvres -, rien n’empêchera le chasseur Zéro de la poursuivre jusqu’au bout… Avec une écriture sèche, rigoureuse, au scalpel, Pascale Roze nous fait entrer dans la conscience même de Laura, jusqu’au plus vif, au plus mortel aussi.
Ce que j’en pense :
Laura Carlson grandit entre une mère dépressive et alcoolique et des grand-parents austères et autoritaires. Elle grandit dans un monde de silence. Son père, elle le connait par l’intermédiaire de deux photographies aperçues rapidement sur le chevet maternel. Elle n’osera jamais évoquer l’existence de ce père absent, son identité jusqu’à l’intervention de Nathalie, une copine de classe qui la pousse à interroger sa famille. Avec difficultés, presque malgré elle, elle apprend que son père est un marin américain, mort en 1944 sur le Maryland suite à une attaque kamikaze. C’est également Nathalie qui lui offrira des livres d’histoire sur la guerre du Pacifique et le journal intime d’une jeune kamikaze japonais, Tsurukawa. Elle lit avidement ce témoignage, c’est ainsi que le chasseur zéro entre dans sa vie et la pourchasse jusqu’à la fin.
Livre lu dans le cadre du challenge :
# A vos nombres – Chez Piplo
# La plume au féminin – Chez Opaline