Titre : Branques
Auteur : Alexandra Fritz
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Grasset
Date de publication : 2016
Date de la première publication : 2016
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture :
Titre : Branques
Auteur : Alexandra Fritz
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Grasset
Date de publication : 2016
Date de la première publication : 2016
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture :
Titre : Le jeu des ombres
Auteur : Louise Erdrich
Titre original : Shadow Tag
Traducteur : Isabelle Reinharez (Anglais)
Éditeur : Le livre de poche
Date de publication : 2014
Date de la première publication : Version originale 2010 / Version française 2012
Nombre de pages : 264
Quatrième de couverture :
Gil est peintre, Irène écrivain. Ils ont trois enfants. Irene a souvent servi de modèle à son mari. Trop souvent, sans doute. Irene tient son journal intime dans un agenda rouge. Lorsqu’elle découvre que Gil le lit, elle décide d’en rédiger un autre, un carnet bleu qu’elle met en lieu sûr et dans lequel elle livre sa vérité. Elle continue néanmoins à écrire dans l’agenda rouge, qui lui sert à manipuler son unique lecteur. Une guerre psychologique commence. En faisant alterner les journaux d’Irene et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich témoigne, une fois de plus, d’une prodigieuse maîtrise narrative.
Quatrième de couverture :
Enfin une femme qui avoue ! Qui avoue quoi ? Ce dont les femmes se sont de tout temps défendues (mais jamais plus qu’aujourd’hui). Ce que les hommes de tout temps leur reprochaient : qu’elles ne cessent pas d’obéir à leur sang ; que tout est sexe en elles, et jusqu’à l’esprit. Qu’il faudrait sans cesse les nourrir, sans cesse les laver et les farder, sans cesse les battre. Qu’elles ont simplement besoin d’un bon maître, et qui se défie de sa bonté…
Jean Paulhan.
Ce que j’en pense :
Iluze nous propose ce mois-ci de lire une romance ou un roman érotique, j’ai choisi de lire le plus classique des romans érotiques.
Livre lu dans le cadre du challenge :
# # Un genre par mois – Chez Iluze
# La plume au féminin – Chez Opaline
Titre : Maurice à la poule
Auteur : Matthias Zschokke
Titre original : Maurice mit Huhn
Traducteur : Patricia Zurcher (Allemenand)
Éditeur : Points
Date de publication : 2010
Nombre de pages : 256
Quatrième de couverture :
Maurice est farouche, solitaire, contemplatif. Un déphasé qui cultive les paradoxes. Il a un trèfle à quatre feuilles, dont il attend qu’il lui porte bonheur, et un ami à qui il n’a rien à dire. De son studio berlinois où il vit reclus, il entend un violoncelle ; la musique traverse les murs et son âme, une musique lancinante, chargée des brumes du passé. Maurice se lance à la recherche du violoncelliste…
Ce roman a reçu le prix Femina étranger en 2009. Généralement, les romans ayant reçu ce prix me plaisent beaucoup donc je n’ai pas hésité une seconde avant de l’emporter quand je l’ai trouvé pour presque rien dans une boutique de livres d’occasion.
On dit qu’il y a toujours une exception à la règle, ce fut hélas le cas Maurice à la poule. Maurice est un quinquagénaire, un écrivain public sans beaucoup d’activités. Il passe la plupart de son temps à la contemplation aussi bien auditive que visuelle. Dans ce roman, il ne se passe rien, aucune intrigue aucun mystère, même sa recherche obsessionnelle du joueur de violon tourne court. Nous suivons Maurice au gré de ses pensées, nous sommes immergés dans son cerveau.
Les pensées d’un homme en total décalage avec son époque auraient pu me plaire mais dans ce roman tout n’est que discrétion sans réel lien entre ses différentes pensées qui pourrait nous permettre de suivre le fil. Nous sommes en Allemagne, la ligne d’après en Italie en compagnie d’une femme que l’on connaît. Vous l’aurez compris, je suis complètement passée à côté de ce livre.
Pourtant, Matthias Zschokke a une très jolie plume, c’est inconstatable, il nous offre de magnifiques tirades sur l’amour maternel, la paresse, le talent.
Maurice est anti héros. Je m’attache généralement à ses personnages sans gloire mais malheureusement ça n’a pas été le cas ici. Maurice est pourtant humain, il exprime des sentiments et son mal être mais il reste trop distant avec le lecteur. Tourner les pages de ce roman a été pour moi très fastidieux comme ci chacune d’elle pesait une tonne.
Et vous, qu’avez-vous pensé de Maurice à la poule ?
Titre : L’énigme 2 + 0 = 3
Auteur : Lisa Angelini & Rachel Berthelot
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Lulu.com
Date de publication : 2013
Nombre de pages : 237
Quatrième de couverture :
J’ai gagné ce livre en participant à un concours organisé par l’auteur sur Facebook. J’étais très contente de le recevoir d’une part parce que c’est la première fois que je gagne à un concours et d’autre part parce que j’avais lu des avis positifs sur ce roman. J’en profite pour remercier Rachel Berthelot pour l’organisation de ce concours.
Donc comme promis, je le lis et je le chronique.
Le début m’a enchanté, j’ai trouvé très sympathique l’idée du casting où chaque personnage se présente avec ses propres mots. On y découvre que chacun a un don surnaturel, Lou devient invisible quand son émotion la submerge et Charlie change de sexe en fonction de la température de l’eau. Voilà un départ qui me paraît prometteur et ouvre les portes à des situations cocasses. Malheureusement, j’ai rapidement déchantée car dans ce livre de plus de 200 pages, il ne se passe pas grand-chose. Charlie rencontre Lou, ils se séduisent, on enchaine ensuite des dizaines voire des centaines de pages pendant lesquelles on peut lire d’incessants « Il va retrouver ses esprits et se rendre compte qu’il est trop bien pour moi » ou encore « Comment un fille comme elle peut s’intéresser à un mec comme moi ? » … C’est bon ! On a compris !
Les pouvoirs surnaturels des protagonistes mènent à des situations totalement niaises, à un humour digne de l’école maternelle. On pourrait croire que l’on a dans les mains un roman écrit pour les enfants mais non, car il y a des passages très érotiques. Ces scènes érotiques seraient bien écrites si elles n’étaient pas noyées dans cette litanie « trop bien pour moi ». Une scène de sexe se vit, elle ne peut être intellectualisée comme le font Lou et Charlie surtout si comme ils le prétendent c’est la scène du siècle.
La technique narrative utilisée par Rachel Berthelot et Lisa Angelini donne tour de rôle la parole à chacun des personnages. Généralement, j’affectionne les échanges qui s’entrecroisent, se complètent mais ici ils me font l’effet d’une interminable répétition.
Dans cette première saison, le don de Lou n’est que très peu exploité, ca sera sans doute le cas dans l’épisode suivant que vraisemblablement je ne lirai pas.
Lisez L’énigme 2 + 0 = 3 pour vous faire votre propre avis !!!
J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge : # La plume au féminin 2014 chez Opaline
Titre : Opium Poppy
Auteur : Hubert Haddad
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Zulma
Date de publication : 2011
Nombre de pages : 171
Quatrième de couverture :
Encore et encore, on lui demande comment il s’appelle. La première fois, des gens lui avaient psalmodié tous les prénoms commençant par la lettre A. Sans motif, ils s’étaient arrêtés sur Alam. Pour leur faire plaisir, il avait répété après eux les deux syllabes. C’était au tout début, à Paris. On venait de l’attraper sur un quai de gare, à la descente d’un train…
Opium Poppy n’a malheureusement pas réussi à me séduire.
Celui que l’on nome Alam est retrouvé sur le quai d’une gare, il est emmené au CAMIR, Centre d’accueil des mineurs isolés et réfugiés où on lui fait la promesse de lui apprendre la langue, de l’éduquer, de lui donner un métier, un avenir. Alam a 12 ans, c’est un enfant des montagnes afghanes, il a fui son pays où sa vie été partagée entre la lutte armée et la culture du pavot.
Le récit alterne sa vie à Paris après son arrestation sur ce quai de gare et sa vie d’avant en Afghanistan. Ainsi, nous est décrit le cheminement qui a conduit ce jeune garçon à se retrouver seul en France ne portant sur lui qu’un vieil anorak avec dans la poche une émeraude et une douille en cuivre.
Je n’ai pas été convaincue par ce roman, les faits relatés sont intéressants, inattendus mais je regrette qu’il n’y ait une description que des faits, jamais Hubert Haddad n’exprime ce que ressent Alam qui a seulement 12 ans a eu une vie plus que chaotique.
Le style de l’auteur est très travaillé, trop travaillé même. Son vocabulaire est très riche, ses phrases parfois très longues et complexes dans leur construction. Bref ! J’ai eu certaines difficultés à comprendre tout ce que voulait exprimer l’auteur. Je lis parfois qu’Hubert Haddad a une prose magnifique et poétique à laquelle je ne suis visiblement pas sensible. Je ne suis pas une « littéraire » et c’est peut être en lisant ce genre de roman que je constate mes lacunes.
J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge : # Un genre par mois