89 mois – Caroline Michel

89 mois

    Titre  89 mois 
    Auteur :  Caroline Michel
    Titre original : –
    Traducteur : –
    Éditeur : Préludes
    Date de publication : 2016
    Nombre de pages  288

 
 
 
 
 

Quatrième de couverture :

J’ai trente-trois ans, ça y est. A quarante ans et des poussières, mon corps sera hors jeu. Il me reste donc sept grosses années pour faire un enfant, soit quatre-vingt-neuf mois. Un chiffre minuscule. A peine deux mille sept cents jours. Que peut-on faire en deux mille sept cents jours ? Rien. J’en ai déjà mis cinq à construire trois meubles Ikea. »
Jeanne, célibataire, contrôleuse de train sur la ligne Paris-Auxerre, n’a qu’une obsession : devenir maman avant que le temps la rattrape. Elle a fait une croix sur le couple, il lui faut simplement un géniteur. Sa décision ne fait pas l’unanimité auprès de ses amis, et, même si parfois elle doute, elle est déterminée à surveiller son cycle, à provoquer les rencontres, à boire des potions magiques et à lever les jambes après chaque rapport, sait-on jamais.
Après ce premier roman, empreint d’humour et de tendresse, à la fois jubilatoire et émouvant, Caroline Michel pose la question des choix intimes dans une société conformiste. Une nouvelle voix de la littérature féminine, d’une spontanéité rafraîchissante, avec laquelle il faudra désormais compter.
 
Ce que j’en pense :
 

Jeanne vient de fêter ses 33 ans. Elle est célibataire. Son horloge biologique la titille. Elle veut un enfant et calcule qu’il lui reste 89 mois pour être mère. Elle décide donc que tout mettre en oeuvre pour faire un bébé toute seule.

89 mois est un livre tendre et pétillant. On y suit Jeanne, une héroïne joviale et parfois gaffeuse. Il traite pourtant d’un thème très actuel et délicat.

J’ai adoré cette lecture. Elle est amusante et rafraichissante. Jeanne est une femme de son époque. Elle vit seule, elle s’assume, elle s’amuse. Elle est persévérante malgré les difficultés et les avis désapprobateurs de sa famille et de ses amis. J’ai beaucoup aimé cette héroïne. Elle est très attachante et j’ai parfaitement compris son envie de maternité et son cheminement. En lisant, quelques avis sur les différents blogs, j’ai constaté qu’il existait une petite polémique sur son inconscience vis à vis des maladies sexuellement transmissibles. Je ne peux pas le nier mais je conçois également que le besoin de maternité est une sensation très forte. Elle aliène le raisonnement et la prudence, c’est ce qui arrive à notre héroïne. Je trouve cela crédible et réaliste et ne l’en aime pas moins pour autant. Beaucoup pourront s‘identifier à cette héroïne très attachante.

N’attendez pas un essai sur la « nouvelle maternité ». 89 mois est roman léger  il m’a fait passer un excellent moment. Je ne sais pas si ce livre est « officiellement » classé dans la chick-lit. Je prends donc la liberté de l’y mettre pour lui pardonner cette fin attendue.