Alice aux pays des merveilles – Lewis Carroll

9782266197465-1    Titre  : Alice aux pays des merveilles
    Auteur : Lewis Carroll
    Titre original : Alice’s Adventures in Wonderland
    Traducteur : Jean-Pierre Berman (Anglais)
    Éditeur : Pocket
    Date de publication : 2010
    Nombre de pages :  128

 

 

 

 

Quatrième de couverture :

Par un jour d’été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d’Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d’un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d’improviser Alice au pays des merveilles.

Assise au bord de la rivière, Alice s’ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N’hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n’est autre que le royaume de l’enfance. Et voici le chat de Cheshire à l’étrange sourire, la terrible Reine de coeur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson…

Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.

Ce que j’en pense :

En commençant Alice aux pays des merveilles, je me suis préparée à pénétrer dans un monde merveilleusement enfantin fait de rêveries et fantaisies. C’est en effet ce que j’ai découvert mais je sors malgré tout de cet ouvrage avec un avis plus que mitigé.

En suivant Alice dans le terrier du lapin blanc pressé vêtu d’une redingote rouge, nous entrons dans un monde dans lequel plus aucun repère n’existe. En effet, Lewis Carroll se joue du temps et de ce qui caractérise fondamentalement un être ou une chose à savoir son apparence.

Dans son pays des merveilles, Alice fait une sorte de voyage initiatique qui ne mène à rien. Elle y croise de nombreux personnages loufoques, merveilleux ou horrifiques dans des situations tout aussi absurdes.

Personnellement, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans cet univers. J’ai découvert une multitude de situations plus ou moins amusantes juxtaposées sans aucun lien entre elles si ce n’est quelques personnages récurrents. J’ai trouvé le personnage d’Alice arrogant et niais même si elle est dépeinte comme une enfant intelligente, bien élevée et polie. Les autres personnages apparaissent de façon tellement succincte qu’il est difficile de s’attacher à eux.

Je reconnais pourtant que Lewis Carroll Lewis développe une imagination débordante transposée avec des jolis mots qui font que la lecture de ce conte est facile et agréable. Et je suis persuadée que si j’avais été une contemporaine d’Alice Lidell cette histoire m’aurait passionnée. Mais malheureusement, en lisant la version française au 21ième siècle, je perds beaucoup de ce texte car les jeux de mots récurrents, les homophonies et la parodie des poésies et chansons enfantines m’échappent totalement. Mais j’imagine aisément cette chose subtile et amusante sur une souris verte ou le corbeau et le renard.

Ce livre est un classique de la littérature jeunesse et en ce sens je ne peux que vous le conseilliez en espérant que vous en fassiez meilleur usage que moi.

 

Livre lu dans le cadre des challenges :
Le Challenge des 170 idées – Chez Herlan
Les 100 livres à lire au moins une fois – Chez Bianca
Le Challenge Haut en couleurs – Chez Addiction Littéraire

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