Opium Poppy – Hubert Haddad

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    Titre  Opium Poppy
    Auteur : Hubert Haddad
    Titre original :  –
    Traducteur : –
    Éditeur : Zulma
    Date de publication : 2011
    Nombre de pages  171

 
 
 
 
 
 

Quatrième de couverture :

Encore et encore, on lui demande comment il s’appelle. La première fois, des gens lui avaient psalmodié tous les prénoms commençant par la lettre A. Sans motif, ils s’étaient arrêtés sur Alam. Pour leur faire plaisir, il avait répété après eux les deux syllabes. C’était au tout début, à Paris. On venait de l’attraper sur un quai de gare, à la descente d’un train…

Au fil de cette traque à l’enfant, se dessine l’histoire d’Alam. Celle d’un petit paysan afghan, pris entre la guerre et le trafic d’opium, entre son désir d’apprendre et les intimidations de toute sorte, entre son admiration pour un frère tête brûlée et l’amour éperdu qu’il porte à une trop belle voisine…Ce magnifique roman à la précipitation dramatique haletante éclaire la folle tragédie des enfants de la guerre. « Qui aura le courage d’adopter le petit taliban ? » semble nous demander avec une causticité tendre l’auteur d’Opium Poppy. 

Ce que j’en pense :

Opium Poppy n’a malheureusement  pas réussi à me séduire.

Celui que l’on nome Alam est retrouvé sur le quai d’une gare, il est emmené au CAMIR, Centre d’accueil des mineurs isolés et réfugiés où on lui fait la promesse de lui apprendre la langue, de l’éduquer, de  lui donner un métier, un avenir. Alam a 12 ans, c’est un enfant des montagnes afghanes, il a fui son pays où sa vie été partagée entre la lutte armée et la culture du pavot.

Le récit alterne sa vie à Paris après son arrestation sur ce quai de gare et sa vie d’avant en Afghanistan.  Ainsi, nous est décrit le cheminement qui a conduit ce jeune garçon à se retrouver seul en France ne portant sur lui qu’un vieil anorak avec dans la poche une émeraude et une douille en cuivre.

Je n’ai pas été convaincue par ce roman, les faits relatés sont intéressants, inattendus mais je regrette qu’il n’y ait une description que des faits, jamais Hubert Haddad n’exprime ce que  ressent Alam qui a seulement 12 ans a eu une vie plus que chaotique.

Le style de l’auteur est très travaillé, trop travaillé même. Son vocabulaire est très riche, ses phrases parfois très longues et complexes dans leur construction. Bref ! J’ai eu certaines difficultés à comprendre tout ce que voulait exprimer l’auteur. Je lis parfois qu’Hubert Haddad a une prose magnifique et poétique à laquelle je ne suis visiblement pas sensible. Je ne suis pas une « littéraire » et c’est peut être en lisant ce genre de roman que  je constate mes lacunes.

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge : # Un genre par mois

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