Titre : Les grand-mères
Auteur : Doris Lessing
Titre original : Victoria and the Staveneys
Traducteur : Philippe Giraudon (Anglais – Angleterre)
Éditeur : J’ai lu
Date de publication : 2011
Date de la première publication : Version originale 2003 / Version française 2011
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture :
Victoria et Les Staveney Victoria a neuf ans lorsqu’elle pénètre pour la première fois dans l’univers luxueux des Staveney, une riche famille blanche de Londres. Pour cette petite fille noire issue d’un milieu modeste, c’est un choc. Aussi lorsque, des années plus tard, elle leur présente Mary – la fille née de sa liaison avec leur fils Thomas – et qu’ils l’accueillent à bras ouverts, Victoria les laisse s’immiscer dans l’éducation de l’enfant, loin d’imaginer les conséquences qu’aura une telle décision.
Ce que j’en pense :
Victoria a 9 ans. Elle est chétive. Elle est noire. Elle vit seule avec sa tante malade qui l’élève depuis la mort de sa mère. Elle est dans la même classe que Thomas, le dernier né de la famille Staveney. Une famille blanche riche et branchée.
Un jour, Edward Staveney récupère Thomas et Victoria à la sortie de l’école et les emmenés dans la maison familiale. Victoria est en admiration devant la maison et le gentil Edward. Les années passent et Victoria reve toujours de cette journée et du bel Edward. C’est pourtant avec Thomas qu’elle va vivre une relation de laquelle naitra secrètement la petite Mary.
Victoria et les Staveney est un court roman ce qui ne l’empêche pas d’être puissant. Il évoque les barrières sociales. L’histoire se déroule en Angleterre mais elle pourrait être partout.
La force de ce roman résidé évidemment dans les mots de Doris Lessing. Comme dans Les grand-mères, elle usent peu de mots. Elle réussi pourtant à décrire parfaitement le ressenti des personnages. Elle crée un roman sans concession. Il a également la particularité de mettre en scène des personnages bienveillants les uns envers les autres. Les rapports sont gracieux, la méchanceté n’est jamais directe. Pourtant à chaque page, les barrières sociales hurlent leur présence.
Victoria et les Staveney est un roman puissant, humain. J’espère rapidement découvrir d’autres livres de cette grande dame de la littérature.
Je n’ai pas (encore) lu ce roman mais en lisant ton billet je retrouve l’univers de Doris Lessing, son écriture si percutante bien que relativement sobre. J’avais beaucoup aimé « Alfred et Emily », roman dans lequel elle invente une autre vie à ses parents avant de nous dévoiler ceux qu’ils ont réellement été.
C’est une auteur que j’ai découvert récemment, je l’apprécie beaucoup. On a de la chance car elle a beaucoup écrit. Je note le titre conseillé. Merci.
Je n’ai pas encore lu un bouquin de cette écrivaine… J’ai hâte de la découvrir!
Je te conseille cet auteur, elle ne mâche pas ses mots. Son écriture semble toujours juste.
Je ne connais ni l’auteure nie livre livre, mais je me note les deux puisqu’ils ont l’air d’être à découvrir 🙂
Tu fais bien. Je peux même te le garde au chaud pour notre prochain dîner 🙂
J’ai tellement de choses à lire que je ne vais pas m’engager! Il faudrait déjà que je lise tous ceux que tu m’as prêtés 🙂
Il y a longtemps que je n’ai pas lu cette auteure. Ce titre me tente.
Quel titre avais tu lu ? Je la découvre à peine et j’ai très envie de poursuivre cette exploration.