Titre : Maine
Auteur : J. Courtney Sullivan
Titre original : Maine
Traducteur : Camille Lavacourt (Anglais – Etats-Unis)
Éditeur : Le livre de poche
Date de publication : 2014
Date de première publication : Version originale 2011 / Version française 2013
Nombre de pages : 594
Quatrième de couverture :
Pourquoi la vie familiale est-elle si compliquée ? Combien de regrets, de secrets, de non-dits se cachent derrière l’ordinaire du quotidien ? Et comment faire quand la moindre conversation déclenche un drame ? Les femmes de la famille Kelleher se posent les mêmes questions, mais chacune y répond à sa façon. Dans leur maison de vacances du Maine, Alice, 80 ans (la grand-mère), Kathleen (sa fille), Maggie (sa petite-fille) et Ann Marie (sa belle-fille) passent un dernier été réunies. Ce sont trois générations qui se retrouvent… pleines de doutes, de culpabilités, de frustrations, mais d’envies aussi. Entre tensions et explications, ce séjour transformera les liens unissant les quatre femmes, et bouleversera leur existence
Maine est une magnifique histoire de femmes. Il met en scène Alice, une grand mère distinguée et acariâtre, Kathleen, sa fille ancienne alcoolique et néo rurale aux activités alternatives, Anne-Marie, sa belle-fille, représente parfaite de la femme au foyer et enfin Maggie, sa petite fille, artiste et légèrement paumée. Toutes les quatre ont un caractère affirmé bien ancré dans leur époque et les idées bien arrêtées sur l’existence et surtout sur les autres membres de ce quatuor. Cela donne une ambiance explosive !
J’ai adoré ce roman. J’ai adoré suivre ces quatre femmes que j’ai admiré et détesté à la fois. Aucune d’elles n’est exemplaire, aucun d’elles ne détient la vérité, les plus parfaites dévoilent leurs failles, les plus horrible ouvrent leur coeur. Les personnages imparfaits me plaisent toujours beaucoup, je les trouve souvent plus réels. De ce coté, Maine m’a pleinement satisfaite.
Dans de courts chapitres, chacune a droit à la parole. A travers leur regard croisé, l’histoire se construit à la fois dans le présent et dans le passé. Cette méthode narrative est classique et efficace pour entrer rapidement au coeur des événements et bien s’imprégner des personnages.
Ce livre compte 594 pages. Je l’ai pourtant dévoré sans jamais m’en lassée, quelques pages supplémentaires ne m’auraient pas déranger. Heureusement pour moi, Maine n’est pas le seul livre de cet auteur.
La fin ouverte pourra dérangée quelques lecteurs. Ce n’est pas mon cas car elle m’a permis de penser une fin heureuse pour chacune de ces quatre femmes merveilleuses.
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges :
# 1 pavé par mois – Chez Bianca
Un livre magnifique, c’est sûr. De la même auteure, j’avais dévoré « Les débutantes ».
Je l’ai déjà noté.
C’est le jour de livre « feelgood » que j’aime lire en cette période de l’année.
J’aimerai beaucoup découvrir chacune de ces femme, ton avis m’a donné envie.
Merci en tout cas de la belle découvert & à bientôt !
Je ne le qualifierai pas de feelgood mais c’est une belle histoire de femme.
J’avais aimé certains personnages plus que d’autres. pas un coup de coeur, mais une belle lecture.
Celle que j’ai le moins aimé est finalement Anne-Marie qui est trop sur la retenue.
Comme toi j’ai adoré ce roman !
J’ai hâte de pouvoir découvrir d’autres textes de l’auteur.
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Une auteure que j’adore! J’ai tout lu d’elle!
C’est sans doute ce que je vais faire également 🙂