Ma PAL de Printemps 2016

Ma PAL de printemps

 

Je n’ai pas honoré mes engagements avec Ma PAL d’hiver. Mais je suis contente car j’ai quand même lu 5 livres sur 10. Vais je mieux faire ce printemps ?

 

 

# Ru de Kim Thuy

ru

Une femme voyage à travers le désordre des souvenirs : l’enfance dans sa cage d’or à Saigon, l’arrivée du communisme dans le Sud-Vietnam apeuré, la fuite dans le ventre d’un bateau au large du golfe de Siam, l’internement dans un camp de réfugiés en Malaisie, les premiers frissons dans le froid du Québec. Récit entre la guerre et la paix, Ru dit le vide et le trop-plein, l’égarement et la beauté. De ce tumulte, des incidents tragicomiques, des objets ordinaires émergent comme autant de repères d’un parcours. En évoquant un bracelet en acrylique rempli de diamants, des bols bleus cerclés d’argent, Kim Thúy restitue le Vietnam d’hier et d’aujourd’hui avec la maîtrise d’un grand écrivain.

# L’élu de Chaïm Potok

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Tandis que l’Amérique vit au rythme de l’avancée alliée en Europe, une partie de base-ball acharnée précipite la rencontre de Danny et Reuven, deux adolescents du quartier de Brooklyn issus de communautés juives radicalement opposées. Malgré leurs différences, naît entre eux une amitié profonde et sincère, défiant un monde que les logiques communautaires étouffent.

 

# Nymphéas noirs de Michel Bussi

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Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes… Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéa, rêve d’amour et d’évasion ; l’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d’un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, ou chacun est une énigme, ou chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé…

# Cette vie de Karel Schoeman

Cette vie

Seule dans l’obscurité de sa chambre, une vieille femme se meurt et resonge à sa vie discrète, passée à écouter et observer les autres. Au crépuscule de son existence, elle lève enfin le voile sur les secrets inavoués de son clan et recompose un puzzle intime, pétri de rancoeurs et de douleurs. Sur fond de paysage tissé par le vent, la poussière et le silence, c’est un monde fantôme qui se déploie sous ses yeux, celui des Afrikaners, austères et secrètement ardents, débarqués au début du XIXème siècle, sur les terres arides d’Afrique du Sud. Là « ou le pardon n’existe pas ».

 

# L’Hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi Adichie

Hibiscus pourpre

Kambili a quinze ans. Elle vit à Enugu, au Nigeria, avec ses parents et son frère Jaja. Son père, Eugene, est un riche notable qui régit son foyer selon des principes d’une rigueur implacable. Sa générosité et son courage politique en font un véritable héros de sa communauté. Mais Eugene est aussi un fondamentaliste catholique, qui conçoit l’éducation de ses enfants comme une chasse au péché. Quand un coup d’Etat vient secouer le Nigeria, Eugene, très impliqué dans cette crise, est obligé d’envoyer Kambili et Jaja chez leur tante. Les deux adolescents y découvrent un foyer bruyant, plein de rires et de musique. Ils prennent goût à une vie simple, et ouvrent les yeux sur la nature tyrannique de leur père. Lorsque Kambili et son frère reviennent sous le toit paternel, le conflit est inévitable…

 

# La variante chilienne de Pierre Raufast

Lavariantechilienne

Chaque caillou qu’il y dépose correspond à un évènement de sa vie. Deux vacanciers, réfugiés pour l’été au fond d’une vallée, le rencontrent  par hasard. Rapidement des liens d’amitiés se tissent au fur et à mesure que Florin puise ses petits cailloux dans les bocaux. À Margaux, l’adolescente éprise de poésie et à Pascal le professeur revenu de tout, il raconte. L’histoire du village noyé de pluie pendant des années, celle du potier qui voulait retrouver la voix de Clovis dans un vase, celle de la piscine transformée en potager ou encore des pieds nickelés qui se servaient d’un cimetière pour trafiquer.

 

# Ce genre de choses n’arrive jamais de Mika Waltari

Ce genre de chose n'arrive jamais

C’est la veille de la Seconde Guerre mondiale et la situation géopolitique en Europe est explosive. Un homme en escale, tendu vers un obscur projet professionnel, se retrouve coincé dans un aéroport où règne la plus grande confusion. Un pilote décidé à conduire coûte que coûte son avion à destination lui propose, ainsi qu’à une passagère déterminée elle aussi à poursuivre son voyage, de passer outre les avertissements des autorités. Ils embarquent alors pour un vol extrêmement périlleux qui les mènera en terre inconnue, dans un lieu énigmatique au bord du chaos, où la violence et l’absurde se côtoient et se confondent.
Une atmosphère poétique et mystérieuse baigne ce récit passionnant tout en sensations et impressions fl outées, qui témoigne de l’incertitude régnant en Europe à l’aube de la Seconde Guerre mondiale. Il était grand temps de livrer au public français ce beau livre, publié pour la première fois en 1944, qui occupe une place particulière dans l’oeuvre de Waltari et révèle une facette inédite de l’univers de l’auteur.

# La Salamandre de Masuji Ibuse

La salamandre

Ibuse Masuji, né en 1898, est une des figures les plus populaires des lettres japonaises. Animaux, petites gens de province, villageois, sont les acteurs de ces instants de vie qu’il dépeint avec un sens aigu de l’observation et – sous une apparente légèreté – avec un humour délicat et un regard chargé de tendresse. C’est La Salamandre – que les enfants japonais lisent dans leurs livres d’école – qui le rendit célèbre avant que ses meilleurs récits ne lui attachent l’admiration et la sympathie du grand public. Policier de quartier, médecin de village, aubergiste de campagne, servante, voyageur de commerce : leurs mésaventures. leurs soucis, les petits événements qui rythment leur vie quotidienne forment le tissu de ces récits. Evénements insolites ou cocasses grâce auxquels le lecteur découvrira des aspects peu connus d’une société japonaise en partie disparue.

# L’homme qui savait la langue des serpents d’Andrus Kivirähk

 

hommequi savait la langue des serpents

Mais il n’était pas question de revenir en arrière. J’étais là, au cœur de la folie moderne, et mon destin était d’y demeurer jusqu’à la fin de mes jours.

#   Ce coeur changeant d’Agnes Desarthe

ce_coeur_changeant

Face à la vie, elle avait la même impression que lorsqu’elle regardait le paysage défiler par la fenêtre du train : si elle était dans le sens de la marche, le panorama semblait se jeter sur elle, et ses yeux affolés ne savaient à quel détail s’attacher ni quelle ligne suivre. Elle se sentait écrasée par l’image qui ne tenait pas en place, ne cessait de se transformer. Assise en sens inverse, elle retrouvait son calme et contemplait l’horizon jusqu’à sombrer dans le sommeil. Alors… alors, songeait-elle, peut-être pourrait-on dire que c’est la même chose lorsqu’on regarde soit en direction de l’avenir, soit vers le passé. Peut-être est-ce pour cela que j’ai tant besoin de mes souvenirs.

21 réflexions sur “Ma PAL de Printemps 2016

  1. Je n’en connais aucun mais je suis sûre que tu vas passer de bons moments 🙂 « ce genre de choses n’arrivent jamais » à l’air très intéressant et exaltant!

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  2. Une très belle PAL de printemps. Je partage plusieurs des auteurs, parfois avec d’autres titres, comme Ru, Chaim Potok, Adichie, Schoeman. Je me réjouis donc de lire tes billets, ça me motivera probablement à les sortir de ma PAL 😉

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  3. Ce coeur changeant me tente beaucoup. Quant à Nymphéas noirs, je l’avais adoré ! On ne peut prévoir le dénouement, j’espère que tu seras conquise. Je te souhaite de belles lectures printanières. 🙂

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  4. J’ai lu Ce coeur changeant à la fin de l’année dernière ; j’ai oublié, bêtement, de le chroniquer mais c’est un très beau récit. Beau destin de femme, à la fois classique à certains égards et très rock’n’roll par d’autres aspects. Vraiment chouette.
    Quant à L’homme qui savait la langue des serpents, c’est tout simplement un chef d’oeuvre 😉
    Le printemps s’annonce bien, donc… Pour ma part, je devrais aussi lire l’Hibiscus pourpre ; et tu me rappelles qu’il faudrait, un jour, que je découvre Chaïm Potok.

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    • J’ai choisis L’homme qui savait la langue des serpents car j’ai adoré ma lecture de Les groseilles de novembre. Ce coeur changeant est un livre qui j’ai réclamé pour on anniversaire. Autant te dire que j’attends beaucoup de ces deux romans.

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  5. Pingback: L’Hibiscus pourpre – Chimamanda Ngozi Adichie | Nos expériences autour des livres

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