Titre : Kokoro
Auteur : Delphine Roux
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Philippe Picquier
Date de publication : 2015
Date de la première publication : 2015
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture :
Dans ce roman se fait entendre une voix ténue et obstinée, attentive aux mouvements subtils de la nature et des âmes.
Koichi et sa sœur Seki n’avaient que douze et quinze ans lorsque leurs parents ont disparu dans un incendie. Depuis, ils ont le cœur en hiver.
Seki s’est réfugiée dans la maîtrise et la réussite professionnelle. Koichi, lui, s’est absenté du monde, qu’il regarde en proximité. Mais le jour où il apprend que sa sœur va mal, très mal, Koichi se réveille et pose enfin les actes qui permettront à chacun de renouer avec un bonheur enfoui depuis l’enfance.
Delphine Roux est une auteur française, pourtant elle nous livre avec Kokoro un roman typiquement japonais.
Koichi et Seki sont frère et soeur. Enfants, ils sont très proches, le décès accidentel et brutal de leurs parents va les séparer. Koichi exprime son deuil et son chagrin en arrêtant de vivre. Son corps grandit mais sa tête, son coeur ne quitte pas l’âge de 12 ans. Seki, au contraire, grandit très vite. Elle met toute son énergie dans la construction de sa carrière et de sa famille. Cette différence de voie et de perception de la vie fait que leur chemin ne se croise que très rarement. La nécessité, le besoin permettra Koichi et Seki de se retrouver.
Koichi est le narrateur de ce récit. Il prend la parole alors qu’il est déjà adulte et on le découvre passif et nonchalant. Il n’attend rien de la vie hormis que les heures défilent. Ce type de personnage peut en énerver plus d’un et moi la première, pourtant j’ai trouvé Koichi extrêmement touchant. Il démontre à travers ses mots une délicatesse et une sensualité qui m’ont séduite dés les premières pages.
Le roman est divisé en un certains nombres de chapitres très courts (certains ne faisant que quelques lignes). Ce découpage vivace est le seul rythme du roman, car pour le reste Kokoro se situe dans la lenteur, la légèreté et la grâce.
Delphine Roux est un auteur économe, elle utilise les mots justes, aucun n’est superflu. Elle distille dans ce court roman une brume de raffinement. Les émotions passent sans excès, on ne peut néanmoins pas passer à coté.
J’ai adoré Kokoro. C’est le premier roman écrit par Delphine Roux et c’est une très belle réussite. Amoureux de sensation et de subtilité, pressiez-vous sur cette lecture.
Merci à Babelio et aux éditions Philippe Picquier pour cette superbe découverte
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges :
Je ne suis pas fan des romans qui se déroulent au Japon, mais pourquoi pas, j’aime bien l’idée de départ.
Je ne peux que te le conseiller. Un roman japonais écrit par une jeune française ça passera peut être mieux.
C’est amusant ça que l’auteure soit française mais écrive dans un « style japonais » si je puis dire ainsi ^^ En tout cas, c’est intriguant mais ça ne m’étonne pas des éditions picquiers !
Oui c’est amusant mais le plus étonnant c’est que c’est une vraie réussite.
Tu m’as convaincue! Il faut que je le lise…
Ca me fait plaisir ! Je te souhaite une jolie lecture.
C’est original un auteur français qui écrit un livre typiquement japonais! J’avoue que au premier abord ça ne me tente pas des masses… J’ai peur d’être frustrée par le personnage!
Je ne peux pas affirmer qu’il te plaira. Le personnage de Koichi est merveilleux. Mais tiens, j’aimerais bien que tu le lises pour connaitre ton avis.
Haha je me le garde dans un coin de ma tête mais je vais d’abord lire les livres que tu m’as prêtés 🙂
Je suis d’accord avec toi, un premier roman tout en douceur.
Je suivrai avec plaisir ses prochaines parutions.
Pingback: [Kokoro] – Delphine ROUX | Mot-à-Mots