Titre : Ohan
Auteur : Chiyo Uno
Titre original : おはん
Traducteur : Dominique Palmé et Kyôko Satô (Japonais)
Éditeur : Editions Philippe Picquier
Date de publication : 2014
Date de la première publication : Version originale 1957 / Version française 2014
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture :
Uno Chiyo mena dans le Tôkyô des années vingt la vie d’une môga – ces « modern girls » éprises de liberté et de plaisirs –, fréquentant artistes et écrivains de renom qui allaient bientôt saluer sa personnalité et son style littéraire inimitables.
Ohan, qu’elle mit plus de dix ans à écrire, est considéré comme son chef-d’œuvre. C’est la confession d’un bon à rien, d’un homme qui a le diable au corps, prisonnier de ses attachements, hors d’état de choisir entre son amour pour sa femme et sa passion pour une geisha. Un homme au cœur indéchiffrable, qui s’abandonne à ses désirs comme si sa vie n’avait pas plus de consistance qu’un rêve. Et un récit dénué de toute morale, rythmé par les saisons et les signes prémonitoires de la tragédie à venir, où le temps parfois s’arrête pour capturer la beauté d’une femme émergeant de la bruine, la tête et les épaules inondées de pétales de fleurs de cerisier – des femmes douces et volontaires qui, l’espace d’un instant, adoptent la grâce éblouie d’une estampe du monde flottant.
Ce que j’en pense :
Ohan est un très court récit, un récit sous forme de confidence. Un homme nous relate sa vie à travers son triangle amoureux. Il partage son amour entre Ohan, sa femme qu’il a quittée il y a 7 ans quand il a rencontrée Okayo, une geisha. Depuis, il vit au crochet de la dame de compagnie quand il rencontre Ohan, qui est officiellement toujours sa femme qui lui apprend qu’ils ont un fils Satoru né peu après lors séparation.
Cela m’interpelle et me fait penser au roman « Le goût des orties » de Junichiro Tanizaki. Je le met dans ma liste
Merci
Merci pour la référence. Je la note.
Je lisais des romans japonais quand j’étais au lycée mais depuis je ne m’y étais pas remise, ça devait être trop farfelu pour moi. Mais j’avoue que la tu me donnes vraiment envie et si ce roman est court … Pourquoi pas …
Je pense avoir tout aimé parmi les rares livres de littérature japonaise que j’ai pu lire. Ça me donne forcement envie d’en découvrir d’autres.
Une bien jolie chronique, que tu nous livres là. j’ai bien envie de découvrir ce titre.
Je te le conseille. C’est un livre marquant.
Ouh ca m’a l’air particulier surtout cette histoire de triangle amoureux un peu bizarre… pas sûre que ça me plairait malgré ce que tu en dis même si on ne sait jamais!
Je l’ai adoré mais je comprends facilement qu’il soit un peu particulier et que donc il ne peut pas plaire à tous.