Titre : Chocolat amer
Auteur : Laura Esquivel
Titre original : Como agua para chocolate
Traducteur : Eduardo Jiménez et Jacques Rémy-Zéphir
Éditeur : Folio
Date de publication : 2009
Date de la première publication : 1989 (Version originale)
Nombre de pages : 256
Quatrième de couverture :
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion.
À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d’étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de rose ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L’amour de la vie est exalté dans ces pages d’un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes œuvres de la littérature latino-américaine.
Ce que j’en pense :
Chocolat amer est un savoureux roman mélangeant romance, aspects historiques et recettes de cuisine, le tout saupoudré d’une pointe de fantastique. Je me suis régalée !
A la naissance de Tita, aucune nourrice n’est disponible pour nourrir l’enfant. Elle est don confiée à Nacha, la cuisinière de la famille qui la nourrira d’infusions. Tita grandit donc dans une cuisine et la cuisine devient son univers. Elle est aussi la dernière-née de la famille ce qui selon la tradition l’empêche de se marier, son devoir étant de veiller sur sa mère. Pourtant un jour son regard croise celui de Pedro…
La grande originalité de ce roman est de mêler les recettes de cuisines ancestrales mexicaines au récit. On passe de l’un à l’autre sans s’en apercevoir, c’est un véritable ravissement.
Tita est une jeune fille très attachante et combative, elle lutte contre une mère tyrannique et toute puissante et la tradition familiale. Son amour impossible pour Pedro est au centre de ce roman, une passion amoureuse qui prendra tout son sens à la fin du roman, fin qui m’a un peu déçue d’ailleurs.
Ses émotions, elle les met dans sa cuisine ainsi quand elle est contrariée ou en colère sa nourriture a un effet dévastateur sur les convives et quand elle est en joie ceux-ci se libèrent et passent la meilleure soirée de leur vie. Ce côté fantastique va crescendo au fur et à mesure du roman, j’ai trouvé cela jubilatoire.
Les aspects historiques (Révolution mexicaine), traditionnels (conditions de la femme) formant le fond de l’histoire m’ont également intéressée. Le Mexique est un pays que je ne connais pas du tout. Ce roman m’a ouvert l’appétit, j’ai très envie de lire d’autres romans se déroulant au Mexique.
La construction originale du roman et son subtil mélange de genre rendent ce roman absolument délicieux.
je me souviens l’avoir étudié en cours d’espagnol quand j’étais au lycée 🙂
Tu avais aimé à l’époque ?
Oui 🙂 Je trouvais ça marrant. Tu as vu le film ?
Non j’ai un peu cherché et impossible à trouver sans que ça te coûte un bras. J’aurai en effet voir ce film.
C’est drôle ce n’est pas un roman récent et pourtant je crois que c’est la 3ème critique que je lis en quelques semaines. Je suis gourmande et j’aime voyager par mes lectures alors ce livre devrait me plaire.
Effectivement, c’est marrant. L’avis est il unanime ?
Je pense en effet que ce livre te plaira, si tu as l’occasion n’hésite pas à embarquer pour le Mexique en compagnie de Tita.
Je retiens alors ! Ca a l’air d’être un très joli roman (et je suis toujours intéressée quand la construction d’un roman est originale !)
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi.