Titre : Chocolates for breakfast
Auteur : Pamela Moore
Titre original : Chocolates for breakfast
Traducteur : France-Marie Watkins
Éditeur : Nil Editions (Anglais)
Date de publication : 2014
Date de la première publication : Publication originale 1956 / Publication française 1956
Nombre de pages : 312
Quatrième de couverture :
Roman mordant et désenchanté, mais aussi tendre, d’une adolescente qui s’éveille à l’amour avant de s’engouffrer dans les délices de l’alcool et du sexe, Chocolates for Breakfast a scandalisé l’opinion à sa parution en 1956. Soixante ans plus tard, il reste un témoignage poignant de la façon dont les jeunes filles se heurtent à l’adolescence, souvent avec fracas.
Ce que j’en pense :
Sa couverture promettant un livre culte et son titre gourmand m’ont persuadée à lire ce livre. Cette stratégie n’est pas très judicieuse car je n’ai pas du tout été convaincue, je me suis même ennuyée pendant toute la première partie.
Courtney est une jeune fille de 15 ans, aussi intelligente que ravissante. Elle est issue d’une famille aisée et côtoie ce qu’on appellerait aujourd’hui le « star système » entre un père éditeur et une mère actrice à Hollywood sur le déclin. Elle fréquente les établissements scolaires les plus réputés. On pourrait dire qu’elle a tout pour être heureuse mais cette vie, la vie ne lui convient pas, elle ne trouve pas sa place , elle est même diagnostiquée comme déprimée avec des tendances suicidaires. Elle croit trouver sa voie en profitant abondamment de cette nouvelle liberté sexuelle débordante d’alcool (au petit déjeuner le chocolat évoqué est remplacé par le Martini) et de fêtes.
J’ai eu énormément de mal à m’intéresser aux problèmes existentiels de Courtney. La façon dont Pamela Moore traite son héroïne m’a laissé un gout amer. Elle m’a donné l’impression de suivre les problèmes d’une pauvre petite fille riche. J’ai eu beaucoup de mal à compatir à son mal être et à m’investir dans ce personnage. Sans entrer dans la tête de Courtney, nous savons pourquoi et comment elle agit, contrairement aux personnages secondaires qui sont rester pour moi un véritable mystère.
Ce roman publié en 1956 a fait scandale mais j’estime qu’aujourd’hui il est un peu dépassé et donc qu’il sonne creux voire faux.
Je ne le classerai cependant pas dans les romans à fuir précipitamment car le problème de la construction de l’adolescent m’a intéressé et il est bien traité si on le sort de ce contexte qui m’a déplu.
J’ai également apprécié la fin ouverte choisie par Pamela Moore. Quand le roman s’achève, un autre peut commencer.
En résumé, un univers qui ne m’a pas passionné malgré un sujet et un message intéressant.
Un roman qui a assez mal vieilli donc…
Merci pour cette critique éclairée 🙂
C’est l’ambiance folle qu’il devait y avoir dans les sixties aux Etats Unis, une ambiance de liberté et d’insouciance qui est un peu désuète et qui m’a empêché d’apprécier ce roman. Dommage effectivement mais je suis sure qu’il plaira à d’autres.
Je n’en doute pas. Je le lirais d’ailleurs si l’occasion se présente.
Ah dommage, je ne connaissais pas du tout ce livre « culte » mais je ne pense pas que je le lirais de si tôt!
Hum, plus trop d’actualité… Difficile d’écrire de manière atemporelle
Il est vrai !! Mais à la lecture de ce roman, j’ai ressenti quelque chose que je ne ressens pas quand je lis du Maupassant ou du Zola, dont les romans sont loin de ressembler au 21 ième siècle. Je ne sais pas trop comment expliquer cela ;-(
Je vois ce que tu veux dire. Ce n’est pas la fresque d’une époque
Je ne connaissais pas ce livre culte mais je vois que je n’ai rien perdu !
Je suis un peu embetée d’avoir fait une telle chronique car en tant que livre culte, il doit forcement plaire à certains mais il ne m’a pas plu.