Titre : Fahrenheit 451
Auteur : Ray Bradbury
Titre original : Fahrenheit 451
Traducteur : Jacques Chambon, Henri Robillot (Anglais)
Éditeur : 10 / 18
Date de publication : 2003
Date de la première publication : 1953 (Version originale) / 1995 (Version française)
Nombre de pages : 213
Quatrième de couverture :
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d’un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l’imaginaire au profit d’un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement poursuivi par une société qui désavoue son passé.
Ce que j’en pense :
Ce livre écrit en 1953 n’a malheureusement pas pris une ride. Fahrenheit 451est la température idéale pour la flambée et la combustion des livres. Nous sommes dans le futur ou dans un monde parallèle dans lequel les pompiers n’ont plus le rôle d’éteindre les incendies mais de les provoquer, leur seule cible étant les livres. Pourquoi bruler les livres ? Pour ne pas générer de mécontentement dans une quelconque minorité. Le gouvernement souhaite une population heureuse, elle lui soustrait donc tous les écrits qui pourraient susciter leur question, leur insatisfaction et leur révolte. En contre partie, il l’inonde de slogans et d’informations choisis. Le peuple devient donc passif, embrigadé, incapable d’émettre la moindre opinion, le moindre sentiment. La délation entre voisins, au sein même de la famille est au coeur de système, la vie est devenue un endoctrinement, un anéantissement semblable voire pire aux pires moments décrits dans nos manuels d’histoire.
Clarisse, une jeune femme pas comme les autres va ouvrir les yeux de Guy Montag, un de ces nouveaux pompiers. Elle déclenche chez lui l’étincelle du doute qui suffira à éveiller le reste. C’est bien là qu’est l’essentiel de ce récit, l’Homme qui a la capacité de penser est intelligent et fait les bons choix, si on lui retire cette particularité qui caractérise l’erre humain, il est anéanti, insensible à une quelconque émotion, à un quelconque sentiment.
Lire Fahrenheit 451 fait réfléchir à la censure, au droit à l’information qui fait parfois parler dans notre pays.
Fahrenheit 451 est classique de la science fiction dont j’ai particulièrement apprécié le sujet. Cependant, j’ai eu quelques difficultés à visualiser tous les objets sortis de l’imagination de Ray Bradbury mais j’avoue n’être pas très à l’aise avec l’imaginaire. J’ai également été un peu déstabilisée par ces personnages qui sont plus des objets que personnes, en effet ils obéissent, ils exécutent mais jamais ils n’éprouvent de pensées, d’avis. En ce sens le roman est très réussi mais le revers de la médaille est qu’à aucun moment je n’ai ressenti d’intérêt, d’attachement pour eux.
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges :
# ABC 2014 – Chez Nanet
# Les 100 livres à lire au moins une fois – Chez Bianca
# Un genre par mois – Chez Iluze
# A vos nombres– Chez Piplo
Je l’ai lu il y a de nombreuses années! Tu me donnes envie de le relire 🙂
Le sujet est passionnant… Ray Bradbury décrit les faits, c’est au lecteur de faire l’effort de la réflexion même si certaines choses m’ont sans aucun échappé, j’ai beaucoup aimé cet exercice.
Ce livre est vraiment génial (même si comme toi j’ai trouvé l’univers un peu abstrait parfois). En plus, un piqûre de rappel contre le totalitarisme ça fait jamais de mal!
C’est vrai qu’après cette lecture, on n’a plus aucun doute sur la censure/liberté d’expression.
Je lis très peu de science fiction car comme toi j’ai un peu de mal avec l’imaginaire, mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture…
La littérature dite de l’imaginaire n’a jamais été mon truc mais depuis que j’ai le blog j’essaie de m’y ouvrir petit à petit en commençant par ce que j’estime être les classiques. Le sujet de celui-ci est passionnant.
Si tu veux continuer de découvtir la sf tu peux lire « Je suis une légende » de Richard Matheson. C’est très différent de Bradbury mais c’est très bien et ça se lit vite.
Merci pour le conseil. Je note ça de suite
Oh j’ai énormément entendu parler de l’histoire mais je ne l’ai jamais lu. Il faudrait peut etre !
Si tu aimes la science fiction, n’hésite pas un instant.
Si tu n’aimes pas la science fiction, ,’hésite pas non plus 🙂
C’est un livre assurément très réussi et fait presque parti des classiques. Il est assez court et se lit très vite. Je ne sais plus quoi dire pour te convaincre.
Je comprends tes points sur l’imaginaire et les personnages objets. J’adore ce livre personnellement. Je suis contente que tu es adhéré au contenu en tout cas (et quel contenu ^^ C’est vraiment percutant comme histoire =) )
Le récit est très fort, je ne penses pas l’oublier de ci tôt… C’est aussi l’avantage des romans de imaginaire de pouvoir pousser le trait jusqu’aux extrêmes.
En effet ce bouquin m’avait fait réfléchir aussi! Un classique que j’ai mis du temps à découvrir!
Merci pour ce billet!
Je pense que cette histoire restera longtemps dans ma mémoire.
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Bien que ton avis soit quelque peu mitigé, il me tarde de lire ce roman ! J’ai acheté il y a peu une édition des années 70’s en occasion, il est donc déjà dans ma PAL 😉
J’espère que tu plairas plus qu’à moi. Il fait maintenant parti des classique de la littérature SF alors tu as bien raison de ne pas t’arrêter à mon avis.