Auteur : Daniel Gladiateur
Titre original : Gut gegen Nordwind
Traducteur : Anne-Sophie Anglaret (Allemand)
Éditeur : Le livre de poche
Date de publication : 2011
Nombre de pages : 352
Un homme et une femme.
Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant…
Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.
Ce roman est un véritable COUP de CŒUR ! Un livre complètement addictif, les pages tournent et tournent encore sans que l’on ne s’en rende compte et c’est avec beaucoup de regret qu’apparait la mot ‘FIN’.
Quand souffle le vent du Nord est un roman épistolaire en version 2.0, car ici ce ne sont pas des lettres mais des mails que s’échangent les deux protagonistes.
C’est grâce à une erreur d’adresse qu’Emmi qui chausse du 37 (Excusez-moi, j’adore) et Léo vont correspondre par boite mail interposée. Evidement, dans un premier temps le contenu de cette correspondance est cordial et distant. Mais rapidement, au fil des mails, les messages deviennent passionnés ou/et désespères. Chacun délivrant au travers de ses messages ce qu’il désire que l’autre sache de lui même avec un soupçon de séduction. C’est comme cela que le lecteur les découvre également.
Les personnalités d’Emmi et Léo sont entières, attachantes et crédibles. J’ai beaucoup aimé ces deux personnages, ils réagissent différemment vis à vis de ce qui leur arrive mais les deux versions me semblent réalistes. J’imagine aisément le chamboulement qu’il existe dans chacune de leur tête. Je me suis identifié à tour à tour à Emmi et à Léo. Beaucoup ont trouvé Emmi énervante, personnellement je l’ai trouvé tout à fait dans son personnage de femme mariée et amoureusement virtuellement.
Le mail est un mode de communication que l’on situe entre l’écrit et l’oral et c’est tout à fait ce que l’on retrouve dans cet échange. Les messages courts, rapides et sans implications personnelles se mélangent aux messages intenses, réfléchis et passionnés. Je dois avouer qu’en lisant la fin d’un message, j’avais déjà l’œil sur le début du suivant. J’ai découvert le principe du mail alcoolisé… Hum intéressant !!! Cette lecture m’a définitivement emballée.
La Septième Vague est la suite de cette histoire, j’hésite beaucoup à le lire car pour moi l’histoire d’Emma et Léo se termine ici. Une morale qui définit qu’une relation virtuelle est passionnée, excitante, exaltante, enivrante, captivante, délirante, intense mais fragile me semble parfaite.
Merci Ando
Ca fait un bon moment que ce livre me tente bien, il est dans ma wishlist!! 🙂
N’hésite pas un seul instant… surtout si tu aimes les histoires un peu fleur bleue 😉
Un petit plaisir de lecture… très bon souvenir, lui et sa suite.
Comme je l’ai expliqué, je ne suis pas tentée par le second opus
Tu me confortes dans l’idée de continuer avec D. Glattauer!!
Celui-ci a été pour moi un coup de coeur… Une très belle histoire d’amour 😉
Il a été un coup de coeur aussi (comme le second).
J’ai peur de lire le second en étant déchue et cette fin me convient parfaitement donc je pense en rester là.