La garçonnière – Hélène Grémillon

La garçonnière

   

    Titre  : La garçonnière
    Auteur : Hélène Grémillon
    Titre original : –
    Traducteur : –
    Éditeur : Folio
    Date de publication : 2015
    Date de la première publication : 2013
    Nombre de pages :  400

 
 
 
 

Quatrième de couverture :

Buenos Aires, 1987. Lisandra Puig est retrouvée morte défenestrée, au pied de son immeuble. La police aussitôt suspecte son mari, le docteur Vittorio Puig. Il est psychanalyste. Dans son cabinet s’allongent sur le divan bourreaux et victimes de la dictature argentine. Eva Maria est l’une d’entre elles. Persuadée de l’innocence de Vittorio, elle décide de mener l’enquête. Pour elle, c’est certain : le meurtrier se trouve parmi les patients. Mais lequel? Et pourquoi?

Ce que j’en pense :

Je souhaite lire la garçonnière depuis sa sortie en septembre 2013, chose qui m’a été permise grâce à Noctenbule que je remercie chaleureusement.

 

Lisandra est retrouvée défenestrée de son appartement au 5ième étage. Vittorio, son mari, premier à arriver sur les lieux est un coupable idéal pour la police locale. Eva Maria ne croit pas en la culpabilité de Vittorio, son psychanalyste, elle lui propose donc son aide dans la quête du véritable coupable.

La garçonnière est une enquête rondement menée, elle m’a baladée de piste en piste sans perdre aucune minute de mon attention. Les différentes voies empruntées par Eva Maria pour innocenter Vittorio nous permettent de découvrir l’intimité des différents personnages. Hélène Grémillon nous offre une panoplie de personnages plus ou moins torturés. Vittorio et Lissandra se cachent derrière un mariage d’apparence parfaite. Eva Maria est incapable de vivre sans sa fille disparue 4 ans plus tôt à cause du régime dictatorial argentin. Suivre le portrait de ces personnage est un réel plaisir avec en apothéose, celui de Lisandra dans la dernière partie du roman.

L’histoire se situe en Argentine mais ne vous attendez pas à un quelconque voyage car les prénoms des personnages à consonance hispanique sont le seul dépaysement proposé par ce roman.

La garçonnière m’a offert une lecture plus qu’agréable, je me sentais très bien dans cette lecture et la fin est arrivait. Une fin surprenante, il est vrai, je ne m’attendais pas du tout à ça. Cependant, je la déteste, elle arrive pour moi comme un cheveu sur la soupe, rien ne l’amorce. Elle a le mérite d’expliquer le choix du titre mais je la trouve trop abrupte les 350 premières pages ne m’ont pas préparée à cette fin.

La garçonnière est un livre dans lequel on ne s’ennuie pas. La psychologie des personnages est merveilleusement décrite. Malheureusement, la chute me laisse un sentiment amer.

 

Retouvez l’avis de Noctenbule à qui la fin n’a pas déplu.

 

J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge :

# ABC 2015 chez Nanet



ABC2015

 

 

 

15 réflexions sur “La garçonnière – Hélène Grémillon

  1. Pingback: La garçonnière – Hélène Grémillon | 22h05 rue des Dames

    • Comme tu l’as compris je l’ai adoré jusqu’à la chute qui m’a vraiment déçue. C’est dommage ! Je lirai quand même ses romans suivants car elle a un réel talent pour décrire l’intérieur des êtres.

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  2. J’en garde un bon souvenir meme si j’avais prefere le confident qui certes, n’a rien a voir a part que c’est ecrit par Gremillon.
    Mais je t’avouerais que je ne me souviens plus trop de l’histoire. Pourtant en lisant ton article, je me souviens des personnages tortures, de la souffrance qui sort de ce livre et de ce crescendo vers la fin mais les details sont perdus.

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