Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
   Titre  : Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur    
   Auteur : Harper Lee
   Titre original : To Kill a Mockingbird
   Traducteur : Isabelle Stoïanov (Anglais – Etats Unis)  
   Éditeur : Le livre de poche
   Date de publication : 2006 
   Nombre de pages :  447 
   Date de première publication :  1960 (Version originale) / 2005 (Version française)
 
 
 
 
 
 

Quatrième de couverture :

Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que, tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.


Ce que j’en pense :

Maycomb, une petite ville du sud de l’Alabama, dans les années 30 est le décor de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur.

A Maycomb vit Atticus, un avocat intègre. Depuis le décès de sa femme, il élève seul, aidé par une bonne noire, ses deux enfants. Une éducation basée sur le libre arbitre.

C’est Scout, la plus jeune des deux enfants qui prend le rôle de narrateur. C’est donc avec son regard naïf que pendant toute la première partie du roman, je me suis imprégnée dans l’ambiance du lieu et de l’époque. Arrive ensuite le procès de Tom Robinson, jeune noir accusé d’avoir violée une femme blanche, Atticus est l’avocat commis d’office qui a la lourde tache le défendre. Dans cette Amérique remplie de préjugés, les dés sont pipés.

J’ai adoré abordé cette histoire sous le regard espiègle et innocent de cette narratrice en culotte courte. Malgré le sujet difficile, ce procédé narratif donne une certaine légèreté, une certaine douceur au récit.

Atticus et à sa famille atypique sont des personnages attachants. De nombreux personnages secondaires peuplent ce récit sans que l’on s’y perde. J’ai apprécié de suive l’indécision de certains. D’une manière générale, le parti pris par l’auteur pour ne pas faire de ce roman une lutte du bien contre le mal est une chose qui m’a particulièrement plu.

C’est toujours terrifiant de lire un roman relatant les horreurs de la ségrégation raciale. Pourtant, je ressors de ce roman, avec un sentiment de douceur, d’espoir. Sentiment suscité sans aucun doute grâce au regard candide de la narratrice, mais aussi grâce à la fin que je ne raconterai pas mais que j’ai trouvé très belle.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur dégage beaucoup d’émotions. Sa construction, son sujet, son suspense font de ce roman un lecture prenante et très agréable.

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur est indéniablement un roman très réussi que je vais m’empresser de conseiller à mon entourage.

Retrouvez l’avis de Bianca, The Cannibal Lecteur, Mes étagères en franglais, La tête dans les livres et Marjorie avec qui j’ai eu l’honneur de partager cette lecture.

Livre lu dans le cadre des challenges :
# ABC 2015 chez Nanet
# Les 100 livres à lire au moins une fois – Chez Bianca



ABC2015

challenge-des-100-livres-chez-bianca

 

 

 

26 réflexions sur “Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee

  1. Pingback: Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee | des livres, des livres !

  2. Un très grand roman, qui m’a retournée. Les thèmes traités sont durs, mais comme tu le dis, vu par Scout, cela adoucit quand même les choses.
    En tant que maman, c’est aussi un plaidoyer pour l’éducation bienveillante.

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  4. Coucou !
    « le regard espiègle et innocent » oui, c’est ce qu’il fallait, un regard innocent pour parler de ce sujet assez grave. Ça change tout et un récit adulte n’aurait pas été aussi bon. 😉

    Une belle LC que nous avons faite et on a réussi à la faire avant Noël 2019 !! PTDR

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  5. Cela fait vraiment partie des livres qu’il faut prendre le temps de découvrir…après, j’en parle, il est dans ma PAL depuis plusieurs années, mais je ne l’ai jamais pris ce temps…trop de livres à lire!

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  6. Pingback: To kill a mockingbird by Harper Lee | Mes étagères en franglais

  7. Vraiment contente de cette lecture commune, un beau roman encore une fois. Je suis contente de l’avoir lu, personnages attachants, de l’emotion, un sujet serieux qui est relate autrement, il a tout pour plaire.

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