C’est Lundi, que lisez-vous ? #34

Le principe de ce rendez-vous est simple, il faut répondre à trois questions chaque lundi:

1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?

2. Que suis-je en train de lire en ce moment?

3. Que vais-je lire ensuite ?

Ce rendez-vous est organisé par Galléane et vous pouvez retrouver tous les billets sur son blog.

 

Ce que j’ai lu la semaine dernière : 

# Un membre permanent de la famille de Russel Banks

Un des meilleurs recueil de nouvelles que j’ai lu. « Un fil conducteur et douze nouvelles très différentes avec une puissance narrative exceptionnelle », voilà comment je résumerai mon ressenti. Mon avis se trouve ici.

# Un été 63 de Tracy Guzeman que je lis avec Noctenbule

J’ai eu énormément de mal à lire ce livre. Je l’ai trouvé très long et je ne me suis jamais intéressé à l’histoire. C’est vraiment dommage car sur le papier, il avait de quoi me plaire, Un été 63 décortique une relation  sosorale haineuse.

 

Ce que je lis aujourd’hui : 

# Le voyage de Simon Morley de Jack Finney 

Pour remonter dans le passé lointain, il n’est pas nécessaire d’utiliser une machine à voyager dans le temps. Il suffit de s’imprégner de l’époque dans laquelle on désire se rendre, de se dépouiller de toutes les pensées, comportements qui vous ancrent dans le présent, bref, de se conditionner mentalement et physiquement, pour être projeté dans le temps que l’on croyait perdu. Telle est la théorie du Pr. Danzinger. Informé de ce projet, qui a secrètement l’aval et le soutien logistique du gouvernement américain, Simon Morley doute, hésite… Mais la médiocrité de son existence, la curiosité, et le mystère qui entoure le suicide d’un aïeul de son amie Kate, finissent par le décider. Installé dans un appartement du «Dakota», un vieil immeuble new-yorkais demeuré intact, il va s’y comporter comme un homme de la fin du XIXe, et un soir de neige, après des jours d’efforts et d’attente, le miracle se produit…

# Le roi n’a pas sommeil de Cecile Coulon 

 

Ce que personne n’a jamais su, ce mystère dont on ne parlait pas le dimanche après le match, autour d’une bière fraîche, cette sensation que les vieilles tentaient de décortiquer le soir, enfouies sous les draps, ce poids, cette horreur planquée derrière chaque phrase, chaque geste, couverte par les capsules de soda, tachée par la moutarde des hot-dogs vendus avant les concerts de blues ; cette peur insupportable, étouffée par les familles, les écoliers, les chauffeurs de bus et les prostituées, ce que personne n’a pu savoir, c’est ce que Thomas avait ressenti quand le flic aux cheveux gras était venu lui passer les bracelets, en serrant si fort son poignet que le sang avait giclé sur la manche de sa chemise.

Ce que je lirai ensuite  : 

Je n’ai pas encore décidé. J’improviserai au moment voulu.

 

Je vous souhaite une excellente semaine de lecture en vous demandant « Et vous que lisez-vous ? »