Titre : Métaphysique des tubes
Auteur : Amélie Nothomb
Titre original : –
Traducteur : –
Éditeur : Albin Michel
Date de publication : 2000
Nombre de pages : 171
Quatrième de couverture :
Ensuite, il ne s’est plus rien passé.
Ce que j’en pense :
Après Stupeur et tremblements qui retrace la première expérience professionnelle nippone d’Amelie Nothomb, dans Métaphysique des tubes, nous retrouvons l’auteur au Japon mais cette fois ci elle est beaucoup plus jeune car nous la suivons dans ses trois premières années.
Avons nous des souvenirs précis de notre petite enfance ? Il semblerait que non pour le commun des mortels mais Amélie Nothomb ne ressemble à personne comme vous le verrez grave à cette lecture. Elle passe du statut de tube à celui de Dieu avec une aisance inouïe.
Elle nous livre une autobiographie gaie et enjouée. C’est avec délectation que j’ai suivi le regard de cette enfant sur le monde des adultes qui l’entoure. Cette petite Amélie Nothomb est tout à fait en adéquation avec le personnage « Amélie Nothomb – écrivain » que nous connaissons aujourd’hui, elle ne manque pas d’imagination et son regard, sa perception n’est jamais celui que l’on attend. On avait découvert dans ces romans précédents la fascination et la vénération de l’auteur pour » la petite fille », c’est tout cet univers que l’on retrouve ici.
En tant que parent, ce roman me fait réfléchir. Peut on vivre avec son enfant, tout connaître de lui et pourtant être aussi éloigné de ce qu’il pense et ressent.
J’ai lu ce livre dans le cadre des challenges :
# Le challenge Amélie Nothomb – Chez Chinouk
# La plume au féminin – Chez Opaline
C’etait ma prof de philo qui nous avait fait decouvrir ca en terminale (donc il y a…pfiou quelques annes deja) et je l’avais emprunte car j’avais adore le debut. Puis j’ai trouve que c’etait devenu moins amusant et que ca avait perdu un peu du pep’s du debut. Cela dit j’en garde quand meme un bon souvenir.
Alors je suis sans doute passée loin du coté phylosophique de ce roman.
Oh non, je ne pense pas, apres on y voit ce qu’on veut, la c’etait pour le lier a des cours qu’elle nous avait lu le debut, dans le sens la perception du « je » ect…
Mon prof de philo en terminale était plus prof de danse africaine que de philo donc je dois avouer ne pas trop savoir ce que s’est. Chacun a ses lacunes et doit vivre avec… Je me porte très bien avec celle-ci 🙂
oh non ce n’est pas ce que je voulais dire, je ne voulais pas que tu crois que je sous entendais ca!
Mais tu as raison, on a tous des lacunes, moi par exemple, je lis Camus mais je ne comprends pas la moitie des histoires 😉
J’ai vu ça.
Je ne t’ai pas mal comprise et tout va bien ne t’inquiète pas
Je n’avais pas forcément prévu de le lire pour le challenge mais pourquoi pas ? Ta chronique donne envie
J’espère qu’il te plaira… du Amélie Nothomb avec tout ces thèmes préférés.
J’avais adoré ce roman…Tout comme ses romans à veine autobiographique (le sabotage amoureux, stupeurs et tremblements entre autres…)
J’avais moins accroché Le sabotage amoureux celui ci fait presque parti de mes préférés de l’auteur.
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