Un avion sans elle – Michel Bussi

9782266233897
   Titre  Un avion sans elle
    Auteur : Michel Bussi
    Titre original : –
    Traducteur :  –
    Éditeur : Pocket
    Date de publication : 2013
    Nombre de pages :  576
 
 
 
 
 
 
 
Quatrième de couverture :

23 décembre 1980. Un crash d’avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Émilie Vitral. Aujourd’hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ?
Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu’il s’apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu’il referme aussitôt, assassiné.
Il ne reste plus qu’un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité…

Ce que j’en pense :

Un roman policier très original !!!

Je dis ça mais je ne suis pas uns spécialiste du genre. J’explique cependant pourquoi j’utilise l’adjectif original. D’une part à cause de la couverture délicieusement naïve – au demeurant très jolie – n’évoque pas au lecteur qu’il va entrer dans un roman policier. D’autre part, pour moi un roman policier est synonyme de cadavres sanguinolents or ce n’est pas du tout  le cas ici. Certes, il y a des morts dans cette histoire mais ils sont presque secondaires, le cœur de l’intrigue est qui est Lylie. Est-elle Lyse-Rose ou Emilie ?  Est-elle une De Carville ou une Vitral ?  Et pour les esprits les plus romantiques est-elle la sœur biologique de Marc Vitral ?

Nous sommes en octobre 1998, Lylie vient de fêter ces 18 ans. Nous suivons Marc Vitral qui vient de se faire remettre par Lylie un cahier vert contenant les 18 ans d’enquête de Crédule Grand-Duc, détective privé.  Le récit alterne la lecture de ce fameux cahier et les actions / réactions de Marc qui cherche désespérément à percer le mystère de l’identité de sa sœur. Ce procédé est efficace car il nous dévoile peu à peu les indices ce qui nous permet d’élaborer nos propres théories. En effet, après la lecture des 10 premières pages, il est difficile de fermer ce livre tant on est pressé de connaître la suite et ainsi de conforter ou de réfuter nos hypothèses.

La lecture est rapide et agréable grâce au style vif, efficace et vivant de Michel Bussi.

Cependant, je regrette que les personnages principaux soient un peu caricaturaux : Lylie est une femme sublime, intelligente et douée pour les arts, Marc a un physique de rugbyman, il est protecteur, généreux et sensible. Je trouve que tout ceci manque un peu de simplicité… On est à la limite de l’eugénisme 😉

De plus, la quatrième de couverture annonce « elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête », je m’attendais donc à entrer dans la psychologie du personnage de Lylie. Or même si Lylie est omniprésente dans ce récit, elle n’est quasiment évoquée qu’à travers les souvenirs de Marc ou les aventures de Crédule. On ne connaît à aucun moment son point de vue concernant le mystère de son identité.

Malgré tout, Un avion sans elle est un roman que j’ai beaucoup aimé. Je me suis faite piégée avec beaucoup de plaisir par l’énigme du Vol Istanbul / Paris du 23 décembre 1980.

J’ai lu ce livre dans le cadre d’un lecture commune organisée par AntRacith et des challenges :
# Le Challenge des 170 idées – Chez Herlan
# Le Challenge Haut en couleurs – Chez Addiction Littéraire

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12 réflexions sur “Un avion sans elle – Michel Bussi

  1. Salut ! Je n’avais pas regardé le genre du livre avant le de lire alors comme toi quand j’ai vu la couverture je ne m’attendais pas du tout à ça et j’ai été agréablement surprise. C’est vrai que le personnage de Lylie paraît un peu trop parfait mais on a Malvina qui compense largement ;). J’avoue avoir adoré la fin qui était à des années lumières de ce que j’avais imaginé ! Je te souhaite de belles prochaines lectures !
    A bientôt !

    Réponse
  2. Comme toi j’ai trouvé original le pitch de départ, le titre et la couvertures sont effectivement « mimi ». Mais l’enquête ne m’a pas plu, j’ai trouvé que c’était beaucoup trop de complexité pour pas grand chose. Ce que j’ai apprécié, ce sont les personnages et l’histoire d’amour (je suis une incorrigible fleur bleue) 😉

    Réponse
    • Tu as raison l’enquête est complexe mais cependant Marc n’y trouve aucune difficulté. Par contre, l’histoire d’amour m’a gêné (même si comme toi je fais partie de l’équipe « Fleur bleue ») pourquoi faut il toujours être amoureux pour être bienveillant avec autrui ?

      Réponse
      • Que veux-tu dire par « amoureux pour être bienveillant »? J’ai terminé le livre depuis presque un mois donc j’ai du mal à voir de quoi tu veux parler…
        C’est sûr que Marc est on ne peut plus caricatural dans son extrême gentillesse, mais des fois je pense que des bons sentiments, ça fait du bien, ça donne de l’espoir. Il est quand même confronté à des situations délicates et fait au mieux avec ce qu’il a (une bonne dose de naïveté, d’optimisme et d’amour).

      • Ma remarque n’était pas exclusive sur ce roman. Je trouve que les auteurs ont souvent à passer par l’amour pour expliquer que les personnages ont de l’intérêt les uns pour les autres. Ici encore, cette histoire d’amour n’apporte pas grand chose à l’histoire. Marc aurait très bien pu mettre autant de coeur à connaitre l’identité de sa soeur sans en être amoureux. Ce n’est que mon humble avis.

        Mais je suis d’accord avec toi sur le fait que les bons sentiments ça fait du bien 😀

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